Daphné: le rouge en étendard
Coucouc à vous!
Hé oui, encore un disque! Désolée pour ceux qui attendaient de la lecture, mais, en ce moment, je suis si fatiguée que si j'ouvre un livre, je m'endors. Donc c'est la musique qui m'accompagne en ces jours pluvieux...
En plus, je suis hyper grincheuse car ça fait la troisième fois que je recommence ce billet et à chaque fois tout s'est effacé au moment où je postais...
Donc reprenons... L'autre jour, j'étais à la Fnac et j'ai eu le plaisir de découvrir tout une sélection d'albums à prix doux grâce aux Victoires de la Musique. J'ai donc jeté une oreille sur le disque de Daphné, "Carmin", que je ne connaissais absolument pas. Et là...
Quelques recherches sur la Toile et j'ai pu constater que Daphné est une artiste plutôt discrète qui entretient une bonne part de mystère autour d'elle. Un premier album intitulé "L'Emeraude", une voix qui a un petit air de Camille sans pour autant s'y apparenter complètement, la demoiselle est une artiste surprenante.
L'album "Carmin", quand à lui, est difficile à décrire. A la fois emprunt de blues et de style sixties, il alterne ballades, chansons qui sont comme des prières (Les Yeux Commanches), et fait même parfois penser à du Portishead (Abracadabra), bien que Daphné ait voulu uniquement de vrais instruments et pas de machines sur cet opus.
Ayant le rouge pour fil conducteur, cet album est touché par la grâce. De longues mélopées voix et piano (Par la Fenêtre), entretenant un style à la fois dépouillé et à la fois symphonique, rétro ou décalé, chaque morceau est un nouvel enchantement. Innovant la chanson d'amour avec son "Déclaration à celui", Daphné est sans conteste une artiste hors du commun.
J'ai tout aimé sur ce disque et je vous le conseille vivement!
Bonne écoute et à tout bientôt!
Bec de votre Brunette